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Bovins de boucherie Les écarts se creusent de nouveau entre la France et le marché de l’importation

Les sorties de la fin de la campagne laitière sont un peu plus étoffées, mais le marché français reste globalement déficitaire. Les industriels qui ont pourtant réduit leurs niveaux d’activité cherchent de la marchandise pour charger les unités de transformation.

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La tendance en hausse se confirme sur la France alors que les tarifs restent inchangés en Allemagne ou aux Pays-Bas. Les écarts de valorisation à l’importation se creusent de nouveau et laissent un marché de la RHD presque inaccessible pour les entreprises françaises. La gamme tarifaire dans les bonnes vaches prim’holstein P+/O– lourdes se situent entre 4,65 € et 4,75 €. Les P=3 de poids convenables se vendent de 4,40 à 4,60 € selon les abattoirs. Les bonnes normandes, abondances ou montbéliardes sont comprises entre 4,80 € et 4,95 €, alors dans les O= se vendent de 4,60 à 4,70 €, en fonction du poids. Les vaches maigres sont quant à elles commercialisées pour l’herbage.

Dans le même temps, les vaches de conformation P sur le marché de Leeuwarden aux Pays-Bas se maintiennent entre 3,75 et 4,20 € et les vaches O vont de 4,20 à 4,65 €.

La modestie de l’offre permet un commerce assez régulier dans l’ensemble des charolaises, limousines ou blondes d’Aquitaine de qualité bouchère. La tendance reste légèrement positive dans les vaches charolaises R= de plus de 400 kg, comprises entre 5,30 € à Cholet et 5,40 € à Saint-Christophe-en-Brionnais.

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